Découvrez notre article sur les pare-brise sur mesure
L’invention qu’est le pare-brise a permis de faire de la voiture un véhicule sécuritaire. En effet, il optimise les deux paramètres que sont la sécurité du conducteur et des passagers ainsi que le confort de visibilité à l’avant. La fabrication d’un pare-brise est un processus composé de plusieurs étapes.
Les composants d’un pare-brise
Le pare-brise se compose généralement de deux couches de verre, entre lesquelles une membrane composée d’une matière nommée PVB prend place. Plutôt que d’utiliser une seule couche de verre, en utiliser deux permet de rendre le pare-brise plus résistant.
La couche de PVB sert à maintenir le verre en position même après qu’il ait été brisé. Pour fabriquer le verre, on fait fondre du sable, en y ajoutant de la dolomite et de la soude.
La fabrication d’un pare-brise
La température requise pour une telle opération est de 1100 degrés Celsius, et c’est à partir du mélange en fusion qu’on doit fabriquer le verre. Le mélange en question est coulé sur un bain d’étain pour obtenir un résultat lisse. Le tout est ensuite refroidi, avant qu’on procède à la découpe, puis au ponçage des bordures pour en faciliter la manipulation.
On le lave pour enlever les résidus, puis on groupe les feuilles de verre deux à deux. On applique un contour de couleur noire par sérigraphie sur les bords de ce qui sera votre pare-brise.
La fabrication par dépôt de couches réfléchissantes
Le dépôt de couches à réflexion infrarouge ou à réflexion solaire est un système de fabrication de pare-brise qui a vu le jour entre les années 1960 et 1970. Ce concept, qui consiste à produire des pare-brise par pyrolyse ou en décomposant chimiquement le composé organique sous hautes températures, est très apprécié dans la mesure où il permet aux produits d’obtenir une durée de vie extrêmement longue.
Le but principal de ce type de pare-brise est de limiter les apports thermiques dans l’habitacle du véhicule en empêchant les rayons de soleil et infrarouges de pénétrer à l’intérieur. Toutefois, ce procédé de fabrication doit être exécuté par des constructeurs et ingénieurs hautement qualifiés qui maîtrisent toutes les techniques relatives à la réalisation de la pyrolyse et du trempage du verre et qui sont capables d’éviter tous les éventuels risques de craquements au niveau du film protecteur du pare-brise.
La fabrication par émaillage
L’émaillage est une méthode de fabrication de pare-brise réalisée par une fusion qui se décline en deux étapes : un médium organique dans lequel est déposée une pâte humide contenant des oxydes broyés et la sérigraphie qui est effectuée à l’aide de fines mailles de toile métallique pour créer des motifs de décoration.
Ce procédé est venu prendre la place des anciens systèmes de fabrication de pare-brise, comme le plomb, l’étain, le cadmium composé d’oxydes de zinc, le titane, le baryum, ou encore le fer, le nickel et le cuivre.
La finition du pare-brise
Après une vérification des potentiels défauts, on courbe les deux feuilles de verre pour qu’elles prennent leur forme finale ; il faut savoir qu’à ce stade, il est encore assez chaud pour avoir une certaine souplesse. C’est quand le verre a entièrement refroidi qu’on place la feuille de PVB entre les deux.
On retire l’excédent d’air par pression, pour améliorer la visibilité du pare-brise, L’attache de fixation du pare-brise est ensuite placée, avant d’envoyer le tout vers un four dont le but est d’extraire les dernières poches d’air potentielles. Une fois cela fait, les pare-brise sont prêts pour être envoyés sur le marché.